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En France, 15% d'augmentation des dépenses de protection sociale en 4 ans

Les dépenses sont passées de 26,7 milliards d'euros constants en 2000 à 30,8 milliards en 2004

La part des dépenses liées au handicap dans les dépenses de protection sociale est restée stable à 6,4 %, tandis que leur part dans le PIB a progressé de 1,7 % à 1,9 % sur la période, précise l'étude. Les rentes d'invalidité représentaient 23,4 % des dépenses en 2004 et "demeurent le principal poste de dépenses et celui qui contribue le plus à la croissance de l'ensemble".

Le deuxième poste (16,5 %) est constitué par les "prestations médico-sociales", c'est-à-dire le financement par la Sécurité sociale des établissements accueillant des personnes handicapées.

L'Allocation aux adultes handicapés est restée le troisième poste de dépenses (15,1 %), en progression de 11 % sur quatre ans. L'Allocation d'éducation spéciale, versée à toute personne ayant la charge d'un enfant handicapé, est, malgré son faible poids, "la dépense qui a connu la plus forte croissance entre 2000 et 2004 (+ 41% en termes réels)".

Les dépenses liées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles "contribuent fortement à la progression de l'ensemble des dépenses", indique la DREES. Elles représentaient 14,4 % des dépenses en 2004. Quant aux indemnités journalières, elles représentaient 8 % des dépenses en 2004: "après les fortes augmentations des années 2001 et 2002 (+7 % et +11 % en euros constants), elles ont fortement ralenti en 2003 (+4,3 %), puis ont légèrement diminué en 2004 (- 0,6 %)".