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Election 2024, programme LES ENGAGEES : Soutien aidants proches

26.4. Soutenir les aidants proches

  1. Soutenir les aidants proches

Les premiers accompagnants des personnes en situation de handicap sont les aidants proches. Selon Sciensano (2018), 12 % de la population, soit plus d’un million de Belges, sont des aidants proches. Si l’aidant proche n’est pas soutenu dans son rôle, la société devra davantage prendre en charge la personne aidée. Ce qui aura un coût financier et social important. Soutenir un proche malade, vieillissant ou en situation de handicap peut avoir plusieurs conséquences : diminution du temps de travail, voire arrêt du travail, risque de précarité, épuisement, peu de loisirs, peu de vacances, isolement social… Être aidant proche ne devrait pas entraîner une double, voire une triple peine. Une reconnaissance plus juste et un soutien renforcé de ceux qui accompagnent au minimum 15 % de la population sont indispensables.

Nous voulons : 

  • Accorder aux aidants proches un véritable statut renforcé et lever les nombreux freins pour obtenir le statut en :
    • Poursuivant la communication autour de la loi de reconnaissance aidant proche.
    • Bénéficiant d’un congé de trois mois, renouvelable pour une durée maximale d'un an sur l'ensemble de leur carrière, avec une rémunération obligatoire de ce congé.
    • Assouplissant les critères d’éligibilité et revoir les échelles d’évaluation des handicaps.
    • Maintenant la reconnaissance aidant-proche générale quel que soit le lieu de vie de la personne aidée, y compris l’institution.
    • Rendant le congé aidant proche, accessible à l’ensemble des travailleurs du secteur privé et du secteur public.
    • Permettant d’utiliser l’attestation de reconnaissance aidant proche délivrée par la mutuelle comme justificatif auprès de différentes instances (Onem, chômage, employeur, école, CPAS…).
  • Veiller à informer :
    • Les aidants proches, quel que soit son statut socioprofessionnel, sur les législations et aides qui les concernent via les maisons d’aidance et/ou l’instauration d’une personne référente par commune.
    • Les jeunes aidants proches via les PMS, services sociaux des Hautes Écoles et Universités.
  • Prévoir l’assimilation de toutes les périodes durant lesquelles une personne a endossé la fonction d’aidant proche, tant pour le calcul de la pension que pour les indemnités de chômage afin d’éviter une précarité « reportée ».
  • Prévoir la déduction fiscale des coûts liés à l’appel aux services de répit, d’aide à domicile, d’hébergement (court et long séjour).
  • Renforcer les partenariats entre les professionnels de soins de santé ainsi que de l’aide à domicile et les aidants proches eux-mêmes via l’intégration de cours spécifiques sur la prise en compte et l’accompagnement des aidants proches dans le cursus de formation initiale et continue de ces professionnels.
  • Renforcer l’accès aux services de répit et de relais pour le proche aidé afin de permettre à l’aidant-proche de trouver un équilibre entre la vie d’aidant proche, la vie professionnelle et la vie sociale.
  • Donner le droit à chaque parent, lors de la naissance ou de l’adoption d’un enfant, à 8 mois de crédit-temps en cas d’enfant en situation de handicap, dont 4 à prendre obligatoirement entre la naissance et la 18e année de l’enfant.
    • Les parents « solo » pourront désigner un proche à qui sera accordé le crédit-temps.
  • Développer un congé plus ambitieux que les dispositifs actuels pour permettre à chacun de prendre soin d’un proche dépendant.
  • Porter une attention particulière aux jeunes aidants proches et étendre la possibilité d’aménagements raisonnables et de soutien tout au long de leur scolarité.

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