Une vulnérabilité souvent ignorée

Les femmes âgées et handicapées sont particulièrement exposées aux violences, mais elles restent largement invisibles dans les données mondiales et nationales. Selon l'OMS, cette invisibilité nuit gravement à la compréhension et à la réponse à leurs besoins spécifiques.

Des violences spécifiques et insidieuses

Ces femmes subissent non seulement des violences conjugales et sexuelles, mais aussi des abus spécifiques liés à leur dépendance. Les agresseurs, souvent des aidants ou des professionnels de santé, peuvent exercer un contrôle coercitif, notamment en retenant des médicaments ou des équipements d'assistance, et en exploitant financièrement leurs victimes.

Un manque de données préoccupant

Le manque de données précises sur ces violences empêche la mise en place de programmes adaptés. L'OMS recommande d'élargir les critères des enquêtes pour inclure un éventail plus large de handicaps et d'âges, afin de mieux cerner l'ampleur du problème.

Impliquer les associations dans les recherches

Pour une meilleure compréhension et prise en charge, l'OMS insiste sur l'importance de la participation des organisations représentant ces femmes à toutes les étapes des enquêtes. L'accessibilité doit être améliorée, notamment par l'utilisation de formats comme le braille ou le EasyRead.

Un appel à l'action

Ces initiatives font partie d'une série de publications de l'OMS visant à attirer l'attention sur les formes négligées de violence. Elles sont destinées aux chercheurs, aux instituts de statistiques et aux services de protection sociale, dans le but d'améliorer la collecte de données et la réponse aux violences faites aux femmes.

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