Cette dernière consiste à conditionner l’accès gratuit aux emplacements de parking pour les personnes en situation de handicap à un enregistrement digital préalable en vue d’un contrôle plus efficace. Ces mesures complémentaires seront mises en place par les communes et leurs conditions varieront de l’une à l’autre. L’objet de discorde est le suivant : si la personne porteuse de handicap ne s’enregistre pas, elle se verra contrainte de payer une redevance forfaitaire qu’il ne sera plus possible de contester ou de faire annuler, et ce, sachant qu’initialement les personnes en situation de handicap ont droit à la gratuité de stationnement.

Ce problème va de pair avec la discrimination indirecte - sur la base du handicap - qu’induit l’utilisation de scan-cars (voitures qui ont une caméra sur le toit qui prend des photos des voitures garées afin de vérifier le paiement du stationnement) par l’agence Parking.brussels. En effet, celles-ci n’arrivent pas à détecter les cartes de stationnement apposées par les personnes handicapées sous le pare-brise et par conséquent, les personnes concernées deviennent redevables d’une amende.

Il va sans dire que l’utilisation de ces technologies ne doit en rien discriminer davantage les personnes porteuses d’un handicap et devra être sujette à révision.