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Manque de soutien du Liban aux personnes handicapées survivantes de l’explosion de Beyrouth

Trois ans après l'explosion meurtrière au port de Beyrouth, de nombreuses victimes, comme Dany Salameh, continuent de souffrir des séquelles physiques et émotionnelles sans accès adéquat aux soins et au soutien financier.

Trois ans après l'explosion meurtrière au port de Beyrouth, de nombreuses victimes, comme Dany Salameh, continuent de souffrir des séquelles physiques et émotionnelles sans accès adéquat aux soins et au soutien financier. La catastrophe, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire, a laissé des milliers de personnes blessées et traumatisées. Dany Salameh, atteint de sclérose en plaques, a vu son état se détériorer davantage après l'explosion, mais il ne peut pas se permettre les coûts élevés de ses traitements médicaux et chirurgicaux nécessaires.
 
Amanda Cherri, une ancienne maquilleuse, a également vu sa vie bouleversée par l'explosion, qui l'a laissée gravement blessée et handicapée. Les survivants handicapés de l'explosion, dont certains ont perdu la vie faute de soins adéquats, se sentent abandonnés par l'État libanais en faillite. L'Union des handicapés du Liban estime que des centaines de personnes ont subi des séquelles permanentes ou temporaires de l'explosion, sans recevoir le soutien nécessaire.
 
Les autorités libanaises ont été critiquées pour leur gestion de l'enquête sur l'origine de l'explosion, et le juge indépendant chargé de l'affaire a été confronté à des obstacles et des pressions politiques. Les victimes ressentent un profond sentiment d'injustice et d'abandon, alors qu'elles luttent pour accéder aux soins médicaux essentiels et pour reconstruire leur vie. Malgré les défis et la douleur quotidienne, les survivants continuent de témoigner de leur résilience et de leur détermination à surmonter les obstacles.