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La détresse des AESH

En cette période de rentrée, zoom sur la situation angoissante de nombreux AESH en France.

Ces professionnels font face à une réalité de plus en plus dure à supporter. La situation devient compliquée car on observe une augmentation du nombre d'élèves à accompagner et une diminution du nombre d'AESH disponibles.
Cette réalité affecte profondément les accompagnants d’élèves en situation de handicap, mettant les anciens en place dans une situation de surcharge de travail. Parfois, ils se retrouvent même rejetés par leurs collègues ne souhaitent plus collaborer avec eux, ce qui peut être qualifié de maltraitance.

Les nouvelles affectations se complexifiant pour les AESH. Ils se voient confier un nombre indéfini d'élèves, et il est mentionné que d'autres élèves en attente nécessitent un accompagnement en raison de handicaps lourds et de troubles du comportement importants. Parfois, les AESH doivent se partager les élèves pour faire face à cette situation.
En plus de leur mission d'accompagnement, les AESH se voient souvent imposer des tâches administratives qui ne font pas partie de leur domaine de compétence. Les directions d'établissement leur demandent de prendre en charge des responsabilités pour lesquelles ils n'ont pas été formés.

La situation économique des AESH est inquiétante, avec de nombreux professionnels gagnant moins de 1 000 € nets par mois. L'augmentation des prix des produits de première nécessité a rendu difficile l'acte de se nourrir. Certains sont même contraints de rembourser les indemnités de sécurité sociale sur plusieurs années. Ils se trouvent ainsi pris au piège d'une précarité économique et professionnelle, où ils se retrouvent sans chômage en cas de refus d'un contrat ou non renouvelement de leur part.

Ce cri de détresse souligne à quel point le rôle des AESH est crucial dans l'inclusion scolaire des élèves en situation de handicap. Il reflète un système qui ne reconnaît ni leur valeur, ni leur dévouement. C'est aux parents, aux enseignants et aux décideurs de se rendre compte de cette réalité cachée et de rechercher des solutions de soutien des AESH afin de garantir un meilleur futur aux élèves en attente.

Source et plus d'information : ici.