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Elève et porteur de handicap: de gros enjeux.

Les inégalités sociétales subies par les personnes porteuses de handicap sont évidemment les conséquences d’un contexte socioculturel inadapté.

L'intégration et le droit à une "égalité des chances" est le point d'appui pour une vie publique et citoyenne intègre. Cela ne représente pas un site de compassion, mais un signe de devoir éthique, car les personnes handicapées ont leur place dans la vie active de groupe.
La France a remis au milieu du débat cet enjeux d'intégrité de tous, place inattendue, dûe à l'actualité politique (campagne éléctorale). C'est le 14 janvier 2022, qu'un des candidats s'exprime sur les conditions d’inclusion dans un parcours scolaire conventionnel d’un enfant en situation de handicap.
 La France devrait prendre exemple sur bien d'autres pays comme les Etats-Unis, l'Italie, les pays scandinaves, l'Espagne ou le Portugal, qui abordent cette question de manière régulière, digne et engagée.
La "Loi sur les Américains en situation de handicap de 1990" peut être reconnue comme ine référence. Elle reprend chaque définition nécessaires à une bonne compréhension de la situation, et permet d'éviter les discriminations. Ainsi, tout en développant les habitudes sociétales, elle met en avant une culture pleine de diversité et où chacun à sa place.
La norme actuelle est que le handicap s'argumente autour des termes d'accessibilité et de bienveillance, voire d'inconfort par rapport au regard que l'on peut porter sur une personne handicapée. Mais le débat est autre. 
Dans une société qui aujourd'hui est plus libre dans le choix identitaire, ce regard  devrait être remplacé par de l'égard inclusif et égalitaire.
Cette vision se retrouve aussi dans le cadre familiale, notamment des parents qui sont réticents à l'inclusion de leur enfant porteur de handicap au sein de la classe. Par peur de déranger "la qualité de l'enseignement". Malheureusement, la société soumets ces enfants à une évaluation globale péjoratives et leur présence en classe est étiquetée comme être un obstacle à l'efficacité de l'enseignement.
Cette approche discriminatoire va encore une fois catégoriser les élèves ayant une situation sociale vulnérable, en limitant leur accès à l'éducation
L'expérience des autres élèves et de l'élève en situation de handicap ne serait que bénéfique pourtant. L'école n'est pas seulement un lieu de notation et de performance, mais c'est le premier step vers une vie en communauté nationale. C'est à l'école que les élèves s'ouvrent aux différences et apprennent à trouver une symbiose nationale, malgré leurs identités différentes. 
Le sentiment d'appartenance est inhérent a tout memebre d'une société, le partage et la compréhension s'installe par l'école et les interactions qui s'y passent. C'est ainsi que l'on se construit un futur, pour sa propre personne, mais également un futur engagé dans une société inclusive. 
Bien sûr, cela ne signifie pas pour autant que l’on puisse effacer tous les nécessités d'adaptation du matériel, du cadre et aussi de l'enseignement pour l'élève handicapé. Il aura besoin d'une mise au point sur ses besoin individuels, tout en gardant un esprit de diversité et de spécificité, pour ne pas le restreindre à un choix terne qui ne lui correspondrait pas. 
Par la pandémie, le rôle de l’école s’est affirmé! Lieu d’apprentissages, où les enfants développent les valeurs de respect, de bienveillance, de communauté et de sociabilité. L’école doit accueillir sans discrimination, et avec hospitalité tout élève même lorsqu’il n’est pas en capacité de le revendiquer lui-même. Le politiques qui considèrent autrement le sujet sont nombreuses… notamment le projet de décret d’application de l’article 49 de la loi n°2021-1109 du 24 août 2021: "Le projet de décret prévoit que lorsque la demande d’autorisation d’instruire en famille est motivée par l’état de santé ou son handicap, les parents doivent produire un justificatif (certificat medical ou décision de la CDAPH) établissant « l’impossibilité de scolariser l’enfant dans un établissement scolaire". Le CNCPH (Centre national consultatif des personnes handicapées) démontre qu’il est illégal de déclarer une ‘impossibilité de scolariser’ !

Le bilan de l’année 2021 la CNSA (Caisse Nationale de solidarité pour l’autonomie) montre que : 427,822 enfants en situation de handicap étaient scolarisés, dont 361,174 en école ordinaire. Environ 80,000 d’entre eux sont dont en instituts spécialisés (instituts médico-pédagogies ou IME). Ces établissements assurent une éducation adaptée et un suivi médical et/ou social. Il est nécessaire donc d’avoir un dispositif pluridisciplinaire, avec des professionnels motivés qui collaborent avec les parents. Les enjeux de la citoyenneté égalitaire engage des valeurs de justice, d’inclusion et de réflexion. Chacun des membre de la société, peut importe son statut, est impliqué.

« Pour éviter de se préoccuper d’inclusion, ne serait-il pas préférable d’éviter toute forme d’exclusion ? ». - de Pascal Jacob.