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Election 2024, programme du PTB : Enseignement

Un enseignement réellement inclusif

  • Nous donnons la priorité à l’enseignement ordinaire pour les enfants à besoins spécifiques ou porteurs d’un handicap. 
  • Nous finançons l’enseignement ordinaire pour individualiser l’apprentissage avec un accompagnateur. 
  • Nous conservons l’enseignement spécialisé comme filière secondaire en cas d’échec de l’inclusion d’un élève dans la filière ordinaire.
  • Nous assurons des services adaptés de garde d’enfants malades ou porteurs d’un handicap, pour un accompagnement individualisé, en partenariat avec les aidants proches ou la famille.
  • Compte tenu de la nécessité de s’adapter à chaque situation, nous assurons une formation de base et continue adaptée pour les enseignants.
  • Nous faisons en sorte que chaque école ait dans ses murs un logopède et un ergothérapeute et que ces services soient intégralement remboursés par la sécurité sociale.

Les enfants en situation de handicap sont deux fois plus exposés au décrochage scolaire.

La Convention des Nations unies implique le droit à l’éducation inclusive. Cela signifie que l’école ordinaire doit être ouverte à tous les élèves. Pour les élèves à besoins spécifiques ou porteurs d’un handicap qui ont besoin d’aide, cela signifie que, tout en ayant leur propre parcours d’apprentissage, ils soient intégrés dans l’enseignement ordinaire et pas orientés par défaut vers un enseignement spécialisé. 

Une grande majorité d’enfants à besoins spécifiques ou porteurs d’un handicap peuvent tout à fait suivre un enseignement normal, à condition qu’un certain nombre de conditions préalables soient remplies : adaptation des salles de classe, mais surtout plus d’enseignants ayant une formation adaptée et des accompagnateurs personnalisés. Cela signifie évidemment davantage de ressources financières pour l’éducation qui est déjà chroniquement sous-financée. La Wallonie et Bruxelles souffrent d’un manque d’espace dans l’éducation spécialisée de sorte que les parents concernés gardent leurs enfants à la maison. Les enseignants ne reçoivent pas non plus de formation spécifique. C’est pourquoi la Ligue des droits de l’homme a déposé une plainte collective contre la Belgique auprès du Comité européen des droits sociaux en 2017 pour efforts insuffisants pour donner aux élèves handicapés mentaux une place dans l’enseignement primaire et secondaire ordinaire. Cette plainte a été appuyée par Unia et par le Commissaire aux droits de l’enfant. Des mesures structurelles seront prises pour rendre les établissements, mais également l’apprentissage, accessibles à tous, notamment en individualisant la pédagogie pour chaque élève. Les enseignants bénéficieront rapidement d’un meilleur soutien et de formations approfondies quant à la gestion de la diversité en classe. Nous mettrons en pratique, sans restrictions, le décret du 6 septembre 2017 sur les aménagements raisonnables. Chaque élève doit pouvoir avoir accès à des séances de logopédie et d’ergothérapie quand c’est nécessaire. Nous voulons instaurer la présence de ces professionnels au sein des écoles et que leurs prestations soient intégralement remboursées pour chaque enfant. Y compris ceux dont le quotient intellectuel (QI) est inférieur à 86, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

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