Madame Witzeg (Belvaux), restaurant inclusif
Au sein de cet établissement, la majorité du personnel présente des handicaps, parmi lesquels deux d'entre eux sont atteints de la trisomie 21.
Ce qui frappe, c'est l'attention et le professionnalisme de l'équipe envers les clients. Ce qui relie ces quatre membres-clés de l'établissement, Bob, Mireille, Myriam et Michael, c'est qu'ils sont tous porteurs d'un handicap, comme la plupart des autres membres du personnel. Qu'ils soient visuels, mentaux ou liés à la trisomie 21, ceux-ci ne les empêchent pas de gérer des tâches telles que la cuisine, l'accueil, le service et le débarrassage des tables, avec une impressionnante compétence.
La présidente de l'ASBL Trisomie 21, Martine Eischen, est à l'origine de ce projet de restaurant inclusif, une initiative qui vise à offrir des opportunités professionnelles aux personnes atteintes de trisomie 21 et à d'autres handicaps. Elle a créé l'association il y a 23 ans, inspirée par le besoin d'emplois significatifs pour les jeunes atteints de trisomie 21 et le mécontentement des parents face aux tâches monotones auxquelles leurs enfants étaient assignés.
Le projet du restaurant Madame Witzeg a été le plus ambitieux de l'association, nécessitant des travaux considérables pour adapter l'espace et former le personnel. La pandémie et d'autres complications ont ajouté des défis supplémentaires, mais le restaurant a ouvert ses portes en janvier dernier et fonctionne bien, malgré quelques ajustements en cours.
Le restaurant a été conçu pour être accessible au personnel atteint de handicaps, avec une salle divisée en trois zones distinctes (chacune ayant sa propre couleur) et des tables numérotées pour faciliter le service. Le menu se compose de 12 plats numérotés pour simplifier les commandes. Les serveurs disposent également d'une carte numérotée pour enregistrer les choix des clients, tout comme la carte des boissons.
Chaque membre de l'équipe est encouragé à effectuer diverses tâches, de la cuisine au service en salle. L'objectif est de stimuler les membres du personnel et de leur offrir un travail gratifiant et épanouissant.
Travailler dans un restaurant est souvent stressant, mais l'équipe de Madame Witzeg consacre du temps à la préparation avant le service afin de minimiser le stress. En cas de besoin, le personnel dispose d'une "chill room" pour se détendre en cas de surcharge émotionnelle.
En fin de compte, Madame Witzeg incarne un modèle extraordinaire d'inclusion, démontrant que le handicap n'est pas un obstacle à l'épanouissement professionnel.
Source et plus d'information : ici.
La présidente de l'ASBL Trisomie 21, Martine Eischen, est à l'origine de ce projet de restaurant inclusif, une initiative qui vise à offrir des opportunités professionnelles aux personnes atteintes de trisomie 21 et à d'autres handicaps. Elle a créé l'association il y a 23 ans, inspirée par le besoin d'emplois significatifs pour les jeunes atteints de trisomie 21 et le mécontentement des parents face aux tâches monotones auxquelles leurs enfants étaient assignés.
Le projet du restaurant Madame Witzeg a été le plus ambitieux de l'association, nécessitant des travaux considérables pour adapter l'espace et former le personnel. La pandémie et d'autres complications ont ajouté des défis supplémentaires, mais le restaurant a ouvert ses portes en janvier dernier et fonctionne bien, malgré quelques ajustements en cours.
Le restaurant a été conçu pour être accessible au personnel atteint de handicaps, avec une salle divisée en trois zones distinctes (chacune ayant sa propre couleur) et des tables numérotées pour faciliter le service. Le menu se compose de 12 plats numérotés pour simplifier les commandes. Les serveurs disposent également d'une carte numérotée pour enregistrer les choix des clients, tout comme la carte des boissons.
Chaque membre de l'équipe est encouragé à effectuer diverses tâches, de la cuisine au service en salle. L'objectif est de stimuler les membres du personnel et de leur offrir un travail gratifiant et épanouissant.
Travailler dans un restaurant est souvent stressant, mais l'équipe de Madame Witzeg consacre du temps à la préparation avant le service afin de minimiser le stress. En cas de besoin, le personnel dispose d'une "chill room" pour se détendre en cas de surcharge émotionnelle.
En fin de compte, Madame Witzeg incarne un modèle extraordinaire d'inclusion, démontrant que le handicap n'est pas un obstacle à l'épanouissement professionnel.
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