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Une usine du groupe LVMH emploie plusieurs personnes en situation de handicap

C'est au sein de l'usine Guerlain, en Eure-et-Loir, que cinq jeunes ayant un trouble du spectre de l'autisme apportent leurs précieux services depuis 2021.

employé d'usine au travail

Une nouvelle stratégie a été annoncée mardi 14 novembre dernier afin de favoriser l'inclusion par le travail des gens présentant des troubles du neurodéveloppement en entreprise ordinaire. 

C'est chose faite depuis 2021 dans cette usine appartenant à la marque Guerlain. Des jeunes du nom de Mavryck, Emile ou encore Killian, pour n'en citer que trois, s'affairent à exécuter les tâches qui leur sont confiées. Tous âgés d'une vingtaine d'années, ils semblent avoir fait des progrès assez impressionnants en ce qui concerne leur autonomie depuis leur arrivée dans l'usine. 

Ils sont diagnostiqués comme autistes avec déficience intellectuelle, et pour Guillaume de Labarthele DRH Opérations de Guerlain, l'univers du luxe nécessite de la minutie, ce qui correspond bien à leur tempérament perfectionniste. Ces derniers travaillent de manière autonome au même titre que les autres employés, ils sont cependant accompagnés par une équipe médico-sociale.

Au sein de l'entreprise, il existe une salle de pause adaptée où ils peuvent retrouver le calme et se détendre à un moment défini et pour une durée de 30 minutes. Ils sont payés de la même manière que les autres employés et bénéficient des mêmes avantages tout en travaillant à mi-temps. Ils touchent également l'Allocation adulte handicapé.

C'est l'association Vivre et Travailler Autrement qui est à l'initiative de ce projet. Elle a été créée par l'ancien directeur général d'Andros Jean-François Dufresne, qui a un fils autiste et souhaitait qu'il connaisse l'autonomisation par le travail plutôt qu'il ne passe sa vie en institution médico-sociale.

Cette initiative, qui au début a pu intimider différents acteurs de l'entreprise, les remplit aujourd'hui de joie et de positivité. Les parents de ces jeunes se voient également soulagés de savoir que leurs enfants évoluent dans un milieu de travail ordinaire, tout en faisant des progrès importants en terme d'autonomie. Patrice Bros, dirigeant de l'usine, estime que ce projet "donne du sens" et "soude les équipes".

Source et plus d'informations : ici.