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Jeudi 8 mars 2018 : 21e édition de la Journée Nationale de l’Audition sur le thème

L’association JNA, organisatrice de cet événement, a choisi cette année de s’intéresser de près à cette pathologie qui gâche la vie de millions de français.

En 2014, une première évaluation des acouphènes a été réalisée par l’association JNA grâce à une enquête réalisée avec l’institut Ifop. Cette enquête montrait que 25% des individus interrogés souffraient d’acouphènes de manière permanente ou passagère. En extrapolant à la population générale, cela représente 16 millions de Français qui ressentent des acouphènes de temps à autres dont 12 millions en permanence. Toutes les tranches d’âges étaient concernées.

L’Organisation mondiale de la Santé estime que 20% de la population mondiale est affectée par les acouphènes et/ou l’hyperacousie.

Selon l’association France Acouphènes, ces sifflements ou bourdonnements d’oreille altéreraient l’état de santé de 15% de Français.

Alors que médecins ORL, médecins généralistes et médecins du travail font état de leurs inquiétudes, qu’en est-il en 2018 ?

L’enquête IFOP/JNA qui sera réalisée par l’association JNA en février 2018 permettra d’évaluer la prévalence de ces symptômes au sein de la population française. D’ores et déjà et pendant toute cette campagne nationale, le collectif JNA mobilisera les associations de patients et les professionnels de santé pour alerter les pouvoirs publics des effets délétères de l’absence de reconnaissance de ces symptômes parmi les handicaps invalidants.

Acouphènes et hyperacousie : des symptômes ORL absents de la loi de santé

Depuis 2002, les acouphènes sont considérés par la réglementation au travail comme symptômes aggravants en cas de surdités professionnelles. En dehors de ce cadre, les acouphènes ne sont pas reconnus parmi les handicaps invisibles invalidants. L’hyperacousie, symptôme encore plus invalidant, n’est pas reconnue. Pourtant, l’hyperacousie, comme les acouphènes, déséquilibre l’état de santé et l’équilibre de vie des individus qui en souffrent. Face au nombre croissant des personnes, jeunes et adultes, qui lèvent le silence sur leur souffrance, des réponses médicales s’organisent sans cadre dédié de prise en charge défini dans la loi de santé.

Plus d'infos : http://www.journee-audition.org