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Le garçon qui parlait avec les mains

Un nouvel élève arrive dans la classe de Victoria. Surprise : il est espagnol ! Autre surprise : il ne parle pas car il est sourd. Enfin si, il parle, mais le langage des signes. Il s'appelle Manolo et a de très beaux yeux. Les deux enfants deviennent immédiatement complice et communiquent par un mélange de signes, de mots articulés et de gestes. Après quelques semaines, un parent d'élève de la classe annonce à la maman de Victoria qu'une pétition est en train d'être signée pour que Manolo soit envoyé dans un centre spécialisé. Selon lui, il est indispensable que les enfants bénéficient d'une éducation correcte et ne soient pas ralentis par la présence du petit handicapé... La maman de Victoria en est scandalisée tout autant que sa fille. À l'école, des clans se sont formés et il y a beaucoup de grabuge dans la cour de récré. Victoria fait ce qu'elle peut pour que son ami ne soit pas triste à cause de son handicap. Mais c'est difficile quand les gens vous regardent d'un air gêné, curieux, ou même méprisant parce que vous ne parlez pas " normalement ". C'est finalement une idée de Victoria qui va permettre à Manolo de vraiment s'intégrer dans la classe : faire un exposé sur le sujet de la surdité et le clôturer par un exercice pratique. Chaque élève va mettre des boules roses dans ses oreilles et de les garder pendant quelques heures, pour se mettre à la place de Manolo pendant un instant. Les enfants ont l'impression d'être dans un aquarium. Ils réalisent que lire les notes de la maîtresse sans entendre les explications, c'est très compliqué et très fatiguant ! Et pourtant, Manolo y arrive très bien...
Un beau texte qui parle à la fois de multiculturalité et de handicap. Une pétition pour sauvegarder le niveau de l'enseignement, ça pourrait être caricatural, mais ça ne l'est malheureusement pas. Et, dans ce récit - et c'est souvent le cas dans la vie aussi - c'est les enfants qui feront preuve le plus rapidement de tolérance et d'ouverture d'esprit.

Biographies des auteures :
Sandrine Beau aime bien quand ça n’est jamais pareil. C’est sûrement pour cette raison qu’elle a été animatrice radio, réalisatrice de films vidéo, clown ou encore Madame météo. Maintenant, elle écrit des histoires pour les enfants et les jeunes lecteurs, seule ou avec d’autres auteurs, parce que, travailler à plusieurs, c’est rigolo ! Ses histoires ont été publiées chez Alice Jeunesse, grasset Jeunesse, Milan, Talents Hauts mais aussi dans la presse, ou encore jouées sur scène, par la compagnie théâtrale Teraluna. Elle est l’auteur de deux romans parus chez Alice Jeunesse «Toute seule la nuit» (illustré par Eva Chatelain) et «On n’a rien vu venir» (coécrit à sept voix, préfacé par Stéphane Hessel et illustré par Aurore Petit). Née en 1972 à Charleroi, Gwénaëlle Doumont est illustratrice depuis 2007. Dans la vie, elle aime dessiner, les frites, caresser ses chats, dessiner et aussi rigoler ! Elle est l’illustratrice, entre autres, de la série «Petite Pomme» chez Magnard, et de «J’aime pas la danse» chez Talents Hauts.

Détails de l'ouvrage :

  • Éditeur ‏ : ‎ Alice; Illustrated édition (15 octobre 2015)

  • Langue ‏ : ‎ Français

  • Broché ‏ : ‎ 96 pages

  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2874262668

  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2874262661

  • Âge de lecture ‏ : ‎ 6 - 8 années

  • Poids de l'article ‏ : ‎ 358 g

  • Dimensions ‏ : ‎ 14.3 x 1 x 21.1 cm