En Suisse, quelque 15800 personnes âgées ont recours aux services de la FSASD. Cette dernière, forte de 1800 collaborateurs, sert ainsi plus de 400000 repas chaque année et délivre 337000 heures de soins et 412000 heures d'aide.

Selon les calculs de la FSASD, 7,2 millions de kilomètres –dix-huit fois le trajet terre lune– sont parcourus de la sorte chaque année. Dont 5,2 millions en trajets pendulaires pour se rendre sur le lieu de travail. Le tout principalement en voiture.

La FSASD a donc repensé son fonctionnement. Toute une série de trajets peuvent très bien être faits à pied, en bus, en vélo (mû par la force du mollet ou électrique). Un test a été mené dans le quartier de la Servette. Le gain de temps pour des parcours identiques est appréciable. Pour un trajet type, le vélo permet de gagner 12 minutes (soit un gain de temps auprès de l'usager de 38%).

Cela a permis de réduire le nombre de véhicules de 40 à 7 unités. De plus, ces dernières sont louées dans une coopérative d'auto partage. Les vélos ont été achetés et la FSASD prend en charge les déplacements en bus. Pour les pendulaires, la fondation paie la moitié des abonnements annuels.

De plus, pour éviter de devoir revenir dans les différents Centres d'action sociale (CAS), afin de consigner les démarches administratives, la FSASD a développé une informatique dite nomade. Des tablettes munies d'un écran tactile vont peu à peu être généralisées. Via le réseau téléphonique sans fil, ces mini-ordinateurs sont donc en permanence reliés à l'unité centrale. La saisie des données médicale n'a lieu qu'une fois et est immédiatement transmise dans le ficher du patient. Le retour sur investissement via une plus grande disponibilité auprès des usagers permet de financer l'opération.