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Sept associations françaises se mobilisent pour réclamer un véritable revenu d'existence

Une journée d'action nationale sera organisée le 12 décembre pour la remise des signatures

La pétition, qui prendra la forme d'une "carte de laissé-pour-compte", aura l'aspect d'une carte d'électeur. Elle réclame notamment une augmentation "substantielle" des pensions d'invalidité et de l'AAH (allocation aux adultes handicapés), l'élargissement des conditions d'accès au complément de ressources, la suppression de la prise en compte des ressources du conjoint dans le calcul de l'AAH et de meilleures possibilités de cumul avec une activité professionnelle.

La loi handicap du 11 février 2005, selon les associations, "prend en compte de manière largement insuffisante la question des ressources" des personnes handicapées. "Le taux de chômage des personnes en situation de handicap est trois fois supérieur à la moyenne et les personnes qui sont dans l'impossibilité de travailler à cause de leur handicap n'ont toujours pas de garantie quant à l'attribution d'un revenu d'existence décent", rappellent les associations.

Jacques Chirac avait fait de l'intégration des personnes handicapées l'un des grands chantiers de son second mandat.
Les associations signataires sont, outre la Fnath, l'APF (paralysés de France), l'Apajh (adultes et jeunes handicapés), l'AFM (myopathies), l'UNAFAM (amis et familles de malades mentaux), le GIHP (insertion des personnes handicapées physiques) et le CHA (Coordination handicap et autonomie)