Le président de l'Association Espace Al Hayat dresse un aperçu de la situation marocaine
Des efforts ont été consentis mais la loi sur l'accessibilité n'est pas appliquée.
Le président de l'Association Espace Al Hayat, Hicham Maârouf, dont l'objectif est d'intégrer socialement les personnes handicapées au Maroc explique la situation actuelle.
Selon lui, les personnes handicapées du Maroc continuent à vivre en marge de la société car il reste encore trop de choses à faire. Notamment en matière d'accessibilité, où les personnes handicapées sont obligées d'être accompagnées pour prendre le train, le bus ou avoir accès aux établissements publics ou privés car aucune mesure n'est prise pour améliorer l'accessibilité. Malgré la loi votée au Parlement pour imposer des règles d'accessibilité, les architectes et ingénieurs ne se sentent pas concernés et ne changent rien dans leur façon de faire.
Le problème lié au manque d'accessibilité, n'en est qu'un parmi beaucoup d'autres comme le manque de travail disponible pour les personnes handicapées. Les employeurs préférent éviter ce type de travailleur. L'inaccessibilité des écoles tant au niveau architectural qu'au niveau des programmes scolaires font également défaut.
L'association dirigé par Hicham Maârouf privilégie l'action concrète et le travail de terrain. Ainsi, ils essayent d'être à leurs côtés et de les soutenir matériellement et moralement. Ils leur offrent des aides financières, des soins médicaux et formations spécifiques qui correspondent à leurs capacités physiques.
Depuis 2005, l'association a décidé de changer d'approche. Elle a décidé de rompre avec “ l'approche caritative ” qui a toujours été la sienne, pour adopter une approche nouvelle, plus novatrice, plus pragmatique et surtout plus en phase avec la nouvelle politique sociale prônée par S.M. le Roi.
Au lieu de venir en aide aux personnes handicapées de manière saisonnière et sporadique, elle a choisi de les aider à se qualifier professionnellement pour renforcer leurs chances d'insertion. L'objectif est de les préparer à exercer des petits métiers qui correspondent à leurs capacités mais qui leur permettent de vivre dignement et surtout de manière autonome.
Le secrétariat d'Etat a mis en place, en 2003, un plan d'action qui comprend plusieurs programmes visant la promotion de la condition des personnes handicapées. Il s'agit entre autres :
- Appui aux projets de 121 associations oeuvrant dans le domaine du handicap avec un budget de 12. 562. 560,00 dirhams en 2005.
- Constructions du premier centre d'accueil des enfants handicapés abandonnés à Meknès (Capacité de 130 enfants, coût de réalisation : 16 millions de DH) ;
- équipement de 11 centres de rééducation de proximité en partenariat avec le ministère de la Santé avec un coût de 3 millions de DH
- réalisation de nouvelles bibliothèques sonores pour handicapés visuels et malvoyants dans les villes de Settat et Marrakech et l'équipement des bibliothèques sonores qui seront installées aux sièges de l'Organisation Alaouite de protection des aveugles dans les villes de Kenitra, Meknès et Taroudant. Le nombre de villes dotées de bibliothèques sonores à la fin de 2005 se monte à dix villes ;
- l'achèvement des travaux d'un centre de formation professionnelle pour les personnes handicapées à Settat .
Dans le domaine de l'éducation, et à travers le partenariat avec le ministère de l'Education nationale, le secrétariat d'Etat assure l'équipement des classes intégrées en outils didactiques (actuellement il y a 200 classes intégrées réparties dans les différentes régions du Royaume).
Selon lui, les personnes handicapées du Maroc continuent à vivre en marge de la société car il reste encore trop de choses à faire. Notamment en matière d'accessibilité, où les personnes handicapées sont obligées d'être accompagnées pour prendre le train, le bus ou avoir accès aux établissements publics ou privés car aucune mesure n'est prise pour améliorer l'accessibilité. Malgré la loi votée au Parlement pour imposer des règles d'accessibilité, les architectes et ingénieurs ne se sentent pas concernés et ne changent rien dans leur façon de faire.
Le problème lié au manque d'accessibilité, n'en est qu'un parmi beaucoup d'autres comme le manque de travail disponible pour les personnes handicapées. Les employeurs préférent éviter ce type de travailleur. L'inaccessibilité des écoles tant au niveau architectural qu'au niveau des programmes scolaires font également défaut.
L'association dirigé par Hicham Maârouf privilégie l'action concrète et le travail de terrain. Ainsi, ils essayent d'être à leurs côtés et de les soutenir matériellement et moralement. Ils leur offrent des aides financières, des soins médicaux et formations spécifiques qui correspondent à leurs capacités physiques.
Depuis 2005, l'association a décidé de changer d'approche. Elle a décidé de rompre avec “ l'approche caritative ” qui a toujours été la sienne, pour adopter une approche nouvelle, plus novatrice, plus pragmatique et surtout plus en phase avec la nouvelle politique sociale prônée par S.M. le Roi.
Au lieu de venir en aide aux personnes handicapées de manière saisonnière et sporadique, elle a choisi de les aider à se qualifier professionnellement pour renforcer leurs chances d'insertion. L'objectif est de les préparer à exercer des petits métiers qui correspondent à leurs capacités mais qui leur permettent de vivre dignement et surtout de manière autonome.
Le secrétariat d'Etat a mis en place, en 2003, un plan d'action qui comprend plusieurs programmes visant la promotion de la condition des personnes handicapées. Il s'agit entre autres :
- Appui aux projets de 121 associations oeuvrant dans le domaine du handicap avec un budget de 12. 562. 560,00 dirhams en 2005.
- Constructions du premier centre d'accueil des enfants handicapés abandonnés à Meknès (Capacité de 130 enfants, coût de réalisation : 16 millions de DH) ;
- équipement de 11 centres de rééducation de proximité en partenariat avec le ministère de la Santé avec un coût de 3 millions de DH
- réalisation de nouvelles bibliothèques sonores pour handicapés visuels et malvoyants dans les villes de Settat et Marrakech et l'équipement des bibliothèques sonores qui seront installées aux sièges de l'Organisation Alaouite de protection des aveugles dans les villes de Kenitra, Meknès et Taroudant. Le nombre de villes dotées de bibliothèques sonores à la fin de 2005 se monte à dix villes ;
- l'achèvement des travaux d'un centre de formation professionnelle pour les personnes handicapées à Settat .
Dans le domaine de l'éducation, et à travers le partenariat avec le ministère de l'Education nationale, le secrétariat d'Etat assure l'équipement des classes intégrées en outils didactiques (actuellement il y a 200 classes intégrées réparties dans les différentes régions du Royaume).