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La sclérose en plaques: une découverte des chercheurs québécois

Des chercheurs québécois ont détecté chez lez personnes atteintes de la sclérose en plaque une présence élevée d'un certain type de cellules qui exprime une molécule très toxique.

L'équipe de recherche du docteur Nathalie Arbour espère que cette découverte permettra d'améliorer les traitements contre les symptômes de la maladie qui frappe près de deux millions de personnes dans le monde

L'étude...

Les chercheurs ont analysé des tissus de sujets sains et de personnes atteintes de SEP. Ils ont ainsi découvert chez ces dernières un mécanisme, inconnu à ce jour, par lequel les cellules CD4 T expriment une molécule hautement toxique qui endommage les tissus du cerveau appelé NKG2C+.

Cette découverte pourrait donc mener à des traitements plus efficaces pour ralentir la progression de la SEP et de ses symptômes et pour minimiser les risques d'infections potentiellement fatales. Cela améliorerait la qualité de vie des patients.

La sclérose en plaques est l'une des maladies les plus courantes du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). La sclérose en plaques est une affection inflammatoire provoquant une perte de myéline dans le système nerveux central (démyélinisation des nerfs). La myéline est une membrane spéciale qui isole les nerfs, agissant un peu comme la gaine d'un fil électrique et permettant la transmission rapide de l'influx nerveux. C'est grâce à la vitesse et au rendement de transmission de l'influx nerveux qu'il est possible à un individu d'exécuter des mouvements rapides et coordonnés sans efforts conscients