eRocca fait parler les sourds-muets
Un téléphone portable muni d’une synthèse vocale.
Fabrice Francioli, ingénieur en informatique industrielle, a conçu à partir d’un PDA (Personal Digital Assistant), un téléphone portable muni d’une synthèse vocale.
L’appareil appelé Echo, qui ne pèse que 150 grammes, est simple d’utilisation : soit l’utilisateur saisit le message (sur un clavier ou en tapotant sur des pictogrammes) et l’appareil exprime oralement la phrase ; soit l’utilisateur parle et le message est phonétiquement retranscrit par écrit (fonctionnalité en cours de développement). Pour les conversations face à face, il est possible d’écrire sur l’écran du PDA. Celui-ci dispose également de didacticiels français/langage des signes, ou encore de dictionnaires et d’accès à plusieurs langues. Enfin, il envoie des SMS. Le développement de cette petite merveille technologique a nécessité quelque 220 000 euros et deux brevets ont été déposés. C’est tout d’abord auprès des enfants sourds-muets que Fabrice Francioli, gérant de eRocca, a testé son téléphone portable. Une douzaine d’appareils sont actuellement à la disposition de l’Education Nationale.
Des médecins partie prenante
Le portable a séduit des médecins, comme Anne Descottes, responsable de services de rééducation fonctionnelle du CHU de Grenoble, qui a soutenu le projet, ou le professeur Eric Truy (service ORL, hôpital Edouard-Herriot) qui a fait plancher des étudiants sur ce matériel afin d’avoir un retour médical fiable. Des médecins, orthophonistes, éducateurs ont collaboré à la mise au point d’Echo, ainsi que des entreprises comme Acapela (synthèse et reconnaissance vocales) à Toulouse, et Adeneo (électronique, logiciels) à Lyon Sept scientifiques ou spécialistes impliqués dans ce projet ont d’ailleurs souhaité prendre des participations, à hauteur de 20 %, dans la société créée en juin 2003. Tous misent sur une industrialisation de l’appareil. D’autant que la vitesse supérieure semble enclenchée : l’Anvar s’intéresse au projet qui a reçu le soutien du ministre de la Santé. Plus performant que ses concurrents canadien ou américain, il est deux à trois fois moins cher, car il s’appuie sur des applications nouvelles issues des synthèses vocales utilisées dans l’automobile et la navigation GPS.
Sinformer auprès de:
eROCCA74890 Bons en Chablais
France
Tel:+33(0)4 5036 0711
L’appareil appelé Echo, qui ne pèse que 150 grammes, est simple d’utilisation : soit l’utilisateur saisit le message (sur un clavier ou en tapotant sur des pictogrammes) et l’appareil exprime oralement la phrase ; soit l’utilisateur parle et le message est phonétiquement retranscrit par écrit (fonctionnalité en cours de développement). Pour les conversations face à face, il est possible d’écrire sur l’écran du PDA. Celui-ci dispose également de didacticiels français/langage des signes, ou encore de dictionnaires et d’accès à plusieurs langues. Enfin, il envoie des SMS. Le développement de cette petite merveille technologique a nécessité quelque 220 000 euros et deux brevets ont été déposés. C’est tout d’abord auprès des enfants sourds-muets que Fabrice Francioli, gérant de eRocca, a testé son téléphone portable. Une douzaine d’appareils sont actuellement à la disposition de l’Education Nationale.
Des médecins partie prenante
Le portable a séduit des médecins, comme Anne Descottes, responsable de services de rééducation fonctionnelle du CHU de Grenoble, qui a soutenu le projet, ou le professeur Eric Truy (service ORL, hôpital Edouard-Herriot) qui a fait plancher des étudiants sur ce matériel afin d’avoir un retour médical fiable. Des médecins, orthophonistes, éducateurs ont collaboré à la mise au point d’Echo, ainsi que des entreprises comme Acapela (synthèse et reconnaissance vocales) à Toulouse, et Adeneo (électronique, logiciels) à Lyon Sept scientifiques ou spécialistes impliqués dans ce projet ont d’ailleurs souhaité prendre des participations, à hauteur de 20 %, dans la société créée en juin 2003. Tous misent sur une industrialisation de l’appareil. D’autant que la vitesse supérieure semble enclenchée : l’Anvar s’intéresse au projet qui a reçu le soutien du ministre de la Santé. Plus performant que ses concurrents canadien ou américain, il est deux à trois fois moins cher, car il s’appuie sur des applications nouvelles issues des synthèses vocales utilisées dans l’automobile et la navigation GPS.
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