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Cour des Comptes et délai de traitement des demandes d'allocations.

La Cour des Comptes a communiqué son rapport d'audit sur le délai de traitement des demandes d'allocations aux personnes handicapées.

«Un rapport fouillé et très élaboré, selon le Secrétaire d'Etat, qui démontre les avancées obtenues à la DGPH (Direction générale Personnes handicapées) et qui initie des recommandations pour répondre efficacement aux problèmes rencontrés par les personnes en situation de handicap. Je me réjouis, d'ores et déjà, que ces recommandations puissent être débattues très prochainement en Commission des Affaires sociales ».
« La Direction générale Personnes handicapées est une administration dynamique, qui a déjà mené de très profondes réformes ces dernières années et qui est toujours ouverte aux améliorations. Ce rapport, qui reprend des constats déjà posés par l'Administration, constitue un outil précieux et pour le management et pour le décideur politique », se réjouit Jean-Marc DELIZEE.
Comme la Cour l'a constaté lors de la réalisation de son audit, nombre de changements concrets sont en cours au sein de la DGPH. « A cet égard, précise Jean-Marc DELIZEE, l'indicateur le plus visible de ce changement est le délai moyen de traitement, qui a évolué de 10,1 mois en septembre 2008 vers 5,6 mois en septembre 2010 ».
Le délai légal de traitement des dossiers devra encore être revu à la baisse. Le renforcement du personnel en place (principalement en terme de formation) et le renouvellement du système informatique constituent des priorités en vue de l'amélioration de la gestion des demandes d'allocation aux personnes handicapées. « Mais surtout, insiste le Secrétaire d'Etat, l'administration pourra se recentrer sur des missions qui me semblent essentielles : l'amélioration de la qualité du service aux usagers ».
Une réforme de la réglementation devrait viser aussi à une simplification du régime d'allocation et des procédures à suivre. Ce régime créé il y a plus de 20 ans faisait référence à des réalités de l'époque qui reflétait une vision de la personne handicapée statique. « J'ai initié une réflexion avec les experts pour penser la refonte de ce régime. Le débat est amorcé et il me semble nécessaire qu'il poursuive son chemin avec les associations de personnes handicapées, l'Administration et le futur ministre compétent », conclut le Secrétaire d'Etat.

Source http://www.delizee.belgium.be