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Améliorer les allocations de déménagement et de loyer (ADIL).

Pour une personne handicapée, déménager cela implique de trouver un logement accessible, des personnes pour déménager et pour aménager (peindre, tapisser, meubler…)

Cela nécessite un réseau social et un budget conséquent par rapport aux personnes qui savent déménager elles-mêmes.
Trop peu de personnes ont accès à ce formidable instrument que sont les ADIL. Il permet de réguler l’accès aux logements pour des personnes exclues suite au handicap ou/et à leur niveau de revenu.
Un logement accessible pour personne handicapée, a, la plupart du temps, un coût supérieur à celui d’un logement pour personne valide pour les raisons suivantes: nécessité d’un ascenseur, de surfaces complémentaires, d’aménagements spécifiques.

La liaison de l’octroi des ADIL aux revenus est un piège supplémentaire pour les personnes qui souhaitent fonder un ménage.

Augmenter pour les personnes handicapées le montant de déménagement dans les ADIL. Idéalement, un montant de 2000€ devrait être alloué. Il devrait pouvoir être renouvelable tous les cinq ans.
Il est indispensable que les pouvoirs publics prennent en compte le surcoût généré par le handicap. L’octroi des ADIL pour les personnes handicapées ne devrait plus être lié aux revenus mais plutôt aux facteurs suivants:
- lien de causalité entre le choix du logement et les besoins dus au handicap.
- présence réelle d’un surcoût par rapport à une personne valide car critères différents pour le choix du logement dans une situation identique (ascenseur, chambre supplémentaire...).
- le choix du logement doit être la conséquence d’une nécessité pour l’intégration et la qualité de vie et non le résultat d’un caprice dicté par des facteurs non indispensables.
D’autre part, ces critères devraient aboutir à un système individualisé qui fixe le montant de l’allocation en dehors de toute notion de liaison aux revenus.