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Améliorer l’aide individuelle du service PHARE.

Aujourd’hui, pour des raisons historiques et budgétaires, l’intervention du service PHARE dans le financement de certaines aides techniques est soit partielle soit inexistante.

Il en résulte que des équipements indispensables favorisant l’autonomie ne sont pas accessibles aux personnes handicapées vu leur coût. L’absence de financement limite l’intégration et l’autonomie et augmente l’exclusion qui, lui aussi, a un coût.

Propositions de solutions
Augmenter le budget de la COCOF pour l’aide individuelle. Elargir le champs des aides techniques susceptibles de faire l’objet d’une intervention d’aide individuelle, notamment en suivant la classification internationale des aides techniques, à l’image de ce qui s’est fait à l’AWIPH. Cela aurait comme conséquence que des aides techniques ne soient plus exclues du champs d’action de PHARE et que le référent soit extérieur (on ne peut pas être juge et partie) et résultant d’un consensus d’experts internationaux. Cela permettrait en outre d’éviter les mises à jour de l’annexe de l’arrêté de l’aide individuelle et d’avoir une liste exhaustive.
Simplifier les procédures administratives du service PHARE et les rendre plus transparentes.
Eviter de « prendre les personnes handicapées en otage » dans les différents qui existent entre le service PHARE et l’INAMI en ce qui concerne la prise en charge totale des coûts d’achat de fauteuils roulants électroniques.
Les aides individuelles devraient reprendre les principes développés ci-dessous et être accordées quand ces conditions sont réunies :
- être encourues en raison du handicap (lien de causalité)
- constituer un surcoût : c’est-à-dire que les coûts dépassent ce qui est normal pour une personne sans handicap.
- être nécessaire à l’intégration sociale (principe de nécessité).