Quand la visibilité ne suffit plus : emploi & handicap en 2025
Malgré une visibilité accrue des personnes en situation de handicap, une étude IFOP–Agefiph 2025 révèle que les préjugés restent très présents dans le monde du travail et que recruter reste compliqué.
Marcus Aurelius © Pexels
Récemment, l’étude IFOP–Agefiph 2025 a mis en évidence un paradoxe inquiétant : alors que la société est de plus en plus sensibilisée au handicap, les stéréotypes et la crainte de recruter demeurent très présents dans le monde professionnel.
Deux tiers des Français estiment que les Jeux paralympiques ont amélioré la perception du handicap. Mais cette visibilité reste partielle : l’image la plus répandue demeure celle du fauteuil roulant, tandis que les handicaps invisibles restent largement méconnus.
Le baromètre 2025 souligne également qu’environ trois quarts des répondants (salariés, managers, grand public) jugent qu’il est compliqué d’embaucher une personne en situation de handicap, invoquant le coût des aménagements, l’organisation du travail ou le manque d’expérience. Un tabou fort persiste également autour du handicap psychique ou des troubles liés à la santé mentale : un tiers des salariés reconnaissent ne pas se sentir prêts à collaborer avec un collègue présentant ce type de handicap. Pour lever ces obstacles, l’étude met en avant plusieurs leviers : la présence d’un référent handicap, l’appui d’organismes spécialisés comme l’Agefiph, mais aussi l’expérience concrète. Les entreprises déjà engagées témoignent souvent d’un enrichissement collectif et de pratiques managériales renouvelées.
Une double réalité a été révélée au cours de cette année : il y a beau avoir plus de visibilité dans l’espace public, il reste encore beaucoup de réticences à l’embauche. Pour que l’inclusion devienne effective, il faudra dépasser les discours et multiplier les initiatives concrètes.
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#handicap #égalitédeschances #inclusion #diversité #accessibilité #RH #préjugés #emploi #job #égalité
Deux tiers des Français estiment que les Jeux paralympiques ont amélioré la perception du handicap. Mais cette visibilité reste partielle : l’image la plus répandue demeure celle du fauteuil roulant, tandis que les handicaps invisibles restent largement méconnus.
Le baromètre 2025 souligne également qu’environ trois quarts des répondants (salariés, managers, grand public) jugent qu’il est compliqué d’embaucher une personne en situation de handicap, invoquant le coût des aménagements, l’organisation du travail ou le manque d’expérience. Un tabou fort persiste également autour du handicap psychique ou des troubles liés à la santé mentale : un tiers des salariés reconnaissent ne pas se sentir prêts à collaborer avec un collègue présentant ce type de handicap. Pour lever ces obstacles, l’étude met en avant plusieurs leviers : la présence d’un référent handicap, l’appui d’organismes spécialisés comme l’Agefiph, mais aussi l’expérience concrète. Les entreprises déjà engagées témoignent souvent d’un enrichissement collectif et de pratiques managériales renouvelées.
Une double réalité a été révélée au cours de cette année : il y a beau avoir plus de visibilité dans l’espace public, il reste encore beaucoup de réticences à l’embauche. Pour que l’inclusion devienne effective, il faudra dépasser les discours et multiplier les initiatives concrètes.
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