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L’écriture inclusive ou écriture excluante ? Appel à témoignages !

Malvoyants et dyslexiques : « L’écriture inclusive devient excluante pour une partie de la population » vrai ou faux ?

Et c’est un des arguments les plus repris cette après-midi au Sénat en France : l’écriture inclusive – et en fait la pratique du point médian – est « inaccessible pour un grand nombre de nos concitoyens » explique entre autres, Joël Guerriau, sénateur Les Indépendants. Il est là-dessus rejoint par tous les orateurs des groupes de la majorité sénatoriale : les logiciels de synthèse vocale utilisés notamment par les malvoyants pour lire les textes ne peuvent reconnaître l’écriture qui utilise le point médian.

Cette pratique complexifierait aussi la lecture pour les dyslexiques, les dyspraxiques ou certains autistes. « Tous les systèmes d’écriture connus ont vocation à être oralisés, or il est impossible de lire l’écriture inclusive. L’écriture inclusive devient excluante pour une partie de la population, une pratique complexe et élitiste », conclut ainsi Annick Billon, présidente centriste de la délégation sénatoriale aux droits des femmes. Stéphane Ravier, sénateur RN, élargit même la focale de ces exclus de l’écriture inclusive : « L’écriture inclusive n’est rien d’autre qu’une écriture de l’exclusion, qui met la langue française en péril. Les malvoyants, les dyslexiques et les étudiants étrangers seront les victimes de ce saccage. »

Source www.publicsenat.fr