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Huit athlètes réfugiés en course pour les Jeux Paralympiques

Huit athlètes réfugiés, venant de pays en guerre, participent aux Jeux paralympiques de Paris 2024 dans six disciplines. Leurs histoires de résilience et de détermination inspirent des millions de personnes réfugiées et en situation de handicap.

Une équipe de réfugiés déterminée

À l'approche des Jeux paralympiques de Paris, le Comité international paralympique (CIP) a annoncé la participation de huit athlètes réfugiés. Représentant des millions de réfugiés et de personnes en situation de handicap, ces sportifs viennent de pays tels que l'Afghanistan, la Syrie, l'Iran, la Colombie et le Cameroun. Ils ont trouvé refuge en Allemagne, Autriche, France, Royaume-Uni, Grèce et Italie.

Le chef de mission, Nyasha Mharakurwa, lui-même ancien athlète paralympique, guidera ces sportifs dans les disciplines de l'athlétisme, de l'haltérophilie, du tennis de table, du taekwondo, du triathlon et de l'escrime.

Résilience et de détermination

Andrew Parsons, président du CIP, met en avant la résilience exceptionnelle des athlètes réfugiés. Ces derniers ont surmonté des épreuves inimaginables, apportant un message d'espoir aux réfugiés du monde entier. Filippo Grandi, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, souligne l'importance de leur inclusion dans la société, grâce aux opportunités offertes par le sport.

Témoignages inspirants

Ibrahim Al Hussein, originaire de Syrie, incarne cette persévérance. Après avoir perdu une jambe durant la guerre, il a traversé la mer Égée pour rejoindre la Grèce et reconstruire sa vie. Aujourd'hui triathlète, Ibrahim a déjà participé aux Jeux de 2016 et continue de se battre pour atteindre ses objectifs sportifs.

Zakia Khudadadi, seule femme de l'équipe, a fui l'Afghanistan après l'interdiction olympique des talibans. Désormais à Paris, elle a remporté le championnat européen de taekwondo en 2023, dédiant sa victoire aux femmes afghanes.

Hadi Hassanzada, un autre Afghan, utilise le taekwondo pour transformer ses difficultés en opportunités. Malgré l'amputation de son bras droit, il vit maintenant en Autriche et se prépare pour Paris 2024.

Les Iraniens Salman Abbariki, Hadi Darvish et Sayed Amir Hossein Pour participeront également aux Jeux. Salman est un vétéran du lancer de poids, Hadi s'illustre en haltérophilie après avoir passé des années dans un camp de réfugiés, et Sayed concourra en tennis de table.

Guillaume Junior Atangana, sprinteur malvoyant du Cameroun, a trouvé refuge au Royaume-Uni. Aux côtés de son guide, il s'est distingué lors du Grand Prix Para Athletics de Nottwil, prêt à affronter les épreuves du 100 et 400 mètres à Paris.

Amelio Castro Grueso, escrimeur colombien, a bénéficié d'un entraînement de haut niveau en Italie. Son parcours témoigne de la puissance de la solidarité internationale et de l'inclusion.

L'importance du sport pour l'inclusion

Le sport est crucial pour le bien-être mental et physique des réfugiés et des personnes en situation de handicap. Comme le souligne le Pape François, ces athlètes incarnent la paix et l'espoir, démontrant que des opportunités adéquates peuvent mener à des accomplissements extraordinaires.
La source ici


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