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À cause d’un financement insuffisant, une série de licenciement est prévue dans l’ASBL « Revivre che

Lundi matin à Droixhe (Liège), un groupe important de représentants syndicaux s'est réuni en coalition à 9 heures pour critiquer la décision de la direction de l'ASBL "Revivre chez soi" de licencier 17 personnes en raison de problèmes financiers.

Environ 50 personnes, y compris des membres du personnel, des représentants syndicaux et des bénéficiaires de soins, ont exprimé leur incompréhension en manifestant près des locaux de l'ASBL « Revivre chez soi », qui fournit des services d'aide aux personnes à mobilité réduite. Le coordinateur a informé une grande partie du personnel la semaine dernière que 17 personnes, soit environ un tiers du personnel, seraient licenciées en raison d'un manque de financement provenant de l'Agence wallonne pour une vie de qualité (Aviq). Selon Julien Dohet, secrétaire permanent pour le Setca, la direction avait une obligation légale d'informer les organisations syndicales à l'avance et de proposer des solutions pour éviter les licenciements.

 

Fabrice Jardon, secrétaire permanent de la CGSLB, a exprimé sa surprise face à l'annonce directe faite aux travailleurs sans respect de la convention collective sectorielle. Les assistants de l'équipe mobile, qui encadrent les bénéficiaires en situation de handicap, sont directement touchés par cette décision. Le financement de l'ASBL est limité à 500 mètres du siège social, ce qui ne permet pas de conserver suffisamment de personnel, malgré l'agrément obtenu. Les syndicats ont rencontré la direction dans la matinée, espérant également interpeller les autorités qui accordent des subventions.