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Suisse : Vive l'Assistance Personnelle

Depuis le 1er janvier 2012, les personnes handicapées de toute la Suisse peuvent embaucher des assistants qui leur fourniront des soins non médicaux à domicile.

Des personnes handicapées de toute la Suisse pourront embaucher elles-mêmes des assistants qui leur fourniront des soins non médicaux à domicile.

Leurs services seront rémunérés par une nouvelle prestation de l'assurance invalidité (AI).

Favoriser l'indépendance

Grâce à cette contribution d'assistance, de 32 francs 50 l'heure, l'AI entend favoriser l'autonomie des personnes handicapées. L'an prochain, quelque 2000 assistants à temps partiel seront ainsi employés pour effectuer des tâches ménagères ou administratives.

Il est prévu que dans quelques années, 3000 personnes handicapées bénéficient de la contribution d'assistance.

Handicapés-employeurs

Les personnes handicapées qui bénéficient de la contribution d'assistance deviennent des employeurs, avec toutes les obligations que cela comporte. Il n'y a pas de formation particulière pour devenir assistant.

C'est à l'handicapé-employeur de déterminer le profil et les qualifications requises, comme un permis de voiture ou des connaissances en cuisine. La contribution d'assistance se limite toutefois à des personnes physiques. En outre, le bénéficiaire peut engager une voisine, un cousin ou une tante, mais pas son père, sa mère, ni ses enfants.

Il n'est pas possible d'étendre la contribution aux parents proches. Mais cette nouvelle prestation permet de les décharger.

Moins de personnes en institution

La contribution d'assistance est destinée à donner un coup de pouce aux personnes qui désirent devenir autonome et qui pourront y parvenir grâce à cette aide. Grâce à cette nouvelle prestation, il est prévu que dans les 15 prochaines années on évitera 700 entrées en institution et on en sortira 400 personnes.

Soulager les parents

Les parents d’enfants gravement handicapés pourront eux aussi profiter de la contribution d’assistance de l’AI à partir du premier janvier 2012. Les conditions: que l’enfant soit mineur, vivent chez ses parents et ait besoin de six heures d’assistance au minimum par jour.

Surcoût

A l'origine, l'opération devait d'ailleurs être neutre en termes de coûts pour l'assurance. Le Parlement a ensuite décidé d'inclure les enfants, ce qui entraînera un surcoût d'environ 10 millions par an durant les 15 prochaines années, estime-t-il.

Source : (ATS Newsnet)